Le signataire de la lettre de licenciement doit pouvoir être clairement identifié. A défaut le licenciement est sans cause réelle et sérieuse.
En conséquence, comme le précise la Cour de cassation dans un arrêt du 16 juin dernier, la mention « le responsable » et une signature illisible ne permettent pas d’identifier l’auteur et donc de vérifier s’il a le pouvoir de licencier.
Les juges précisent de surcroît que ce manquement est insusceptible de régularisation.